Analyses Critiques

A quoi sert une université ? dans nos Etats, une université sert juste à former des abrutis, des soumis et des bêtes de somme en quête permanente d’un berger, qui s’avère être l’Etat.

Comment on procède ?

D’abord, on amasse dans des salles comme des sacs de riz, les prisonniers du système que l’on nomme par euphémisme Etudiants. On leur envoie des médecins de l’âme, pas forcement en bonne santé eux aussi, pour inoculer le virus de l’oubli et de la peur. On les endort, d’abord par un système con, long, inutile. Désormais incapable de faire quoi que ce soit, ils ont obligation de résultats, les Etudiants sont contraints de bosser des années sans pouvoir poser un regard critique, pour la plupart, sur ce qui se passe autour d’eux. Seuls ceux qui sont courageux arrivent à s’en sortir.

Donc les programmes d’enseignement lourds et fastidieux les éloignent de la vie sociale normale.

Ensuite, on les met dans des conditions de vie extrêmement difficiles et on crée en eux un réflexe de mendiant. On leur donne un plat au restaurant et on leur fait croire que c’est subventionné pour eux, sans oublier que c’est un droit. Les allocations financières sont limites, ce qui les met dans le besoin constamment.

Enfin, lorsqu’il veulent réagir et revendiquer leur droit, on fait venir le « Corps de Répression Scolaire et estudiantin (CRS) ». On les matte et on crée en eux la peur de vivre et de dire. Finalement, on les confine dans les casernes académiques, entre les cours et le restaurant universitaire.

Voilà comment l’on forme le futur dans nos établissements.

Nous avons la malchance de naître dans ce genre de contrée. Mais loin de prendre cela comme une punition, nous devons relever le défi. Et c’est à ce niveau, que chaque individu doit passer ses moindres réflexes au scanner de sa conscience pour éviter d’être surpris par sa propre mort.

Nos universités servent à former des soumis pour le système, des hommes sans rêves et déçus de l’existence et de la vie. Or lorsqu’un homme arrive à se désoler de sa propre vie, on est en droit de nous inquiéter de ses réactions.