Un amour pour la poésie
Voilà encore une fois, je me soumet à un questionnaire sur moi et mes goûts. D'où vient cet amour pour la poésie? Facilement je repondrai de ma mère.Mais je ne peux m'empêcher de penser et de philosopher dans mes poèmes. D'où vient cet amour de la philosophie? De mon père.
Enfant, lorsque encore gosse je me cachait encore entre les pagnes de ma mère, me couchais souvent sur ses cuisses ou sur sa poitrine, je m'emerveillais de la fluidité expressive de ma mère. Elle avait coutume de nous raconter des histoires, des contes et souvent elle nous chantait des melodies douce et magnifique. J'ai adoré la musique grace à elle. Ma mère fut le premier musicien que j'ai ecouté dans ma vie. Et mon âme s'est faite une avec la douceur et la beauté du son, de la voix. Lorsqu'elle parle, elle est insatiable, souvent je la fixe dans les yeux et je sens qu'elle s'en est allée dans quelque pays lointain dont j'ignore l'endroit, la beauté, tellement elle nous fasait rêver! et je voulu apprendre à voyager comme ma mère et voilà que d'elle je reçu le goût du rêve. De sa voix douce, les mots fusaient avec un musicalité à vous endormir et à endormir toute vèléité. D'elle je compris et su ce que c'etait que l'éloquence.
Et je decidai d'être cette partie de ma mère. Ce qui fait de moi cet homme romantique, éloquent et poète je dirais.
Et voilà que dès que je pu marcher et courir comme tous les enfants d'Afrique, et que je commençai à me poser des questions existentielles, je me rapprochai de mon père. Cet homme moins romantique, qui a les pieds sur terre et qui apprecie les choses avec une froideur à vous couper le souffle. Et je me prend d'estime pour lui. Le pont entre moi et ma mère se rompt. Je ne jurais plus que par mon père.
Alors de questions et d'énigme, mon père me forgea un caractère dur; il avait en horreur les poltrons et les fuyards. Je dus alors me resoudre à cesser de rêver et à penser serieusement. Et lors des debats avec mes amis, j'arrivais à les convaincre facilement et avec les mots qu'il fallait sans jamais me troubler. J'étais d'une serenité extraordinaire. Durant un bon moment je me suis laisser bercer par le philosophie, la discussion sereine. ...
Et voilà que je decide d'écrire un roman et voilà que mes pensées s'évadent et me deversent sur ma feuille un poème. Un poème engagé.
Je suis donc devenu un poète penseur. J'ecris en mes temps perdus et je suis heureux.
Voilà j'ai tout dis....e donc je me suis denudé...
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