Analyses Critiques

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Confession

 

A : Sais-tu ce qui m’arrive ? S’interrogea l’homme.

En fait, j’ai l’impression d’être loin de moi et d’être la manifestation de deux entités antagonistes, méchantes l’une envers l’autre ; et qui me dissocient de moi-même. J’ai l’impression de vivre la vie d’autres personnes. En effet, toutes actions que je pose me semblent loin de moi, et elle est source de mal être.

 

B : Comment cela est-il possible ?

 

A : J’ai été domestiqué par ma famille pendant longtemps, ensuite par la société et finalement par moi, sous contrôle bien sûr de ces deux maîtres : la société et ma famille. Aujourd’hui, il me semble qu’une partie de moi, longtemps restée insoupçonnée surgit. Et là, je sens une contradiction entre ce Moi longtemps ignoré et ce Moi, le fruit de ma société. Et il y a contradiction.

Me croyant une âme de pasteur, indolent, doux et mou, je découvre la partie guerrière de mon être. Et elle veut autant que l’autre être maître de mon corps. Et voilà ce pauvre corps qui balance entre deux extrêmes et qui revient chaque fois meurtri par l’un ou l’autre. Et voilà que commença le début de ma souffrance et de ma mauvaise conscience. L’affrontement des deux entités en mon sein, est si violent et si puissant que mon âme se frustre et se perd souvent dans les decombres de l’irrationnelle, en quête d’une certaine stabilité. Et voilà, que le besoin de fuir le monde et de me refugié dans un monde imaginaire prit helas le pas. D’où ma nature d’homme rêveur. La fuite de la réalité parfois blessante vers l’imaginaire forcement apaisant a fait de moi, un fervent lecteur de fiction et amoureux du mystique.  

Âme sensible aux chocs exogènes, je ne pouvais pas rester insensible devant la douleur d’autrui. Elle m’atteingnait facilement et transperçait cette âme que je m’evertue de proteger. Je suis incapabe de faire semblant. Alors, ayant horreur de la compassion et pensant que la manière de soutenir un homme souffrant, n’étant de compatir à sa douleur, mais de l’aider, je decider de chercher les causes de son mal.

Quelle ne fut ma deception de decouvrir que le mal de l’homme etait l’homme ? et alors, considerant l’homme comme un virus pour l’homme, je decidai de combattre cet homme ou du moins ce virus en l’homme. Et je refusai dès lors d’être tendre avec les muvaises personnes ( que je classai selon un critère qui m’est propre). Et voilà que ma sentimentalité s’est emprunt de brutalité pour s’apaiser.

Et donc voilà le sens profond de la contradiction en moi : je suis parfois brutal et mechant par amour et par gentillesse. Je suis dur car très sensible…

Je suis donc l’expression violente de mes contraires que je refuse de laisser corrompre mon âme.

 Voilà : peux-tu faire quelque chose pour mon âme ?

B : Non ! Laisse toi vivre et c’est tout !  



15/01/2009
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