Analyses Critiques

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Hommage A Norbert Zongo

HOMMAGE A NORBERT ZONGO

Dans un pays au visage triste et habité par des hommes

Le chao de la déraison prit hélas le pas à la vie calme.

Le pays des hommes était dirigé par des barbares

Des sauvages mangeurs d’âmes et buveurs de sang,

Qui se plaisaient de la mort insolente d’innocents.

Paradoxe à peine croyable ! Hélas vrai, d’hommes guidés par des sauvages.

Nous étions à la fin des années 1987, et où sorti de terre le guide des  cages

Il tenait dans sa main une arme, de sa bouche coulaient des baves de rages.

Il se nommait B…Et avait un frère laid, collé  à lui comme une triste page.

Une page triste que l’on doit arracher sans craindre le cahier

A la vie humaine, ils substituèrent une vie de jungle

A l’humanité, ils substituèrent la barbarie

Aux joies de la vie, les tristesses de la mort

A la liberté d’expression, autant de pressions

                              Et le silence

                              La méfiance

                              Les réticences

                              Et la mort

A tous ceux dont l’âme est tentée par la vérité

Et qui disent la vérité sans crainte d’être tué.

Année 1987, an I de la misère dans ce pays

Siècle de désolations et d’illusions qui sévit

Société d’espérance avec des hommes en errance

                                                            En transe

               Et toujours en quête d’une maigre pitance

Siècle des Personnes Pauvres Très Endettées (PPTE)

Enivrées par la misère et qui souffrent et sont hélas hantées

Par ce Complot Sournois de Liquidation des Pauvres (CSLP).


 

Norbert, est ce héro qui a eu le tort d’être lui-même

Il a osé dénoncer le tort qu’on faisait aux pauvres gens.

Il avait horreur de l’émasculé et du pauvre méchant

Qui derrière les jupons d’une femme, buvait du sang.

Pour la liberté et la dignité de l’homme normal

Il a accepté pour son peuple qu’on lui fasse hélas mal 

Alors….

Faudra pas attendre que la providence sonne la fin de ce monde

Alors que l’homme peut aller au-delà de ces actes immondes !

Comment ? En châtiant ces insolents qui dévalorisent nos vies

Car remplaçant les bonnes (vies) par les mauvaises, lâches et meurtries.

Le pouvoir ne doit pas avoir le pouvoir de nous faire croire le contraire

Et de pouvoir, à volonté, à la vie nous soustraire

La vie ne doit pas se désoler de pouvoir s’exprimer avec honnêteté

La mère ne doit pas craindre de porter en son sein un homme sensé

L’enfant de doit pas souffrir d’avoir hérité d’un parent entêté

Alors, au nom de la vie, de la mère et de l’enfant…battons-nous

Brûlons le voile de l’impunité dans ce pays et vainquons l’injustice

Car lorsque l’injustice se fait amnistiée par l’imbécile

Le seul juste qui reste passe pour imbécile et vil

Devant le silence suspect, coupable et insolent du peuple

Qui autant que tous subit les bêtises d’un groupe de faux.

Quand la vérité se désole du manque de courage

La faiblesse qui la détient entre naturellement en rage

C’est ainsi que naissent les désordres qui n’aboutissent à rien

Les luttes vites avortées et les intéllos, vite enterrés et éteints

Et c’est ce qui fut le cas de Norbert ZONGO

Qui souffre actuellement d’une tentative sotte

De la part des barbares qui veulent étouffer l’affaire

Et se pavaner fier et bombant la poitrine

Pour prêcher au monde entier la Paix !

                                                        

Norbert, grâce à ce courage qui caractérise les hommes de grande vertu, a, sachant les risques qu’il encourait en disant la vérité, accepter de se sacrifier pour que certaines valeurs soient promus et respecter. Cet acte de courage et de Bravoure de la part de cet homme merite beaucoup d’être salué.

 

Malheureusement la justice ne semble pas avoir l’envie de trouver le coupable. En fait, après une dizaine d’années passées, rien ne semble inquiétés les assassins. La justice de notre pays est nul. Cela est le premier constat que l’on peut faire devant une telle lenteur. Mais ce serai se hâter. Car en entrant en profondeur dans le problème, et en voyant la carrure des protagonistes et des presumé coupables, on comprend. La justice n’est pas libre.

Et cela jette du discredit sur notre justice et renforce en plus la grandeur de l’homme qu’était Norbert ZONGO.

 

 Le malheur de ce pays serait d’avoir peur de voir germer de sol un autre Norbert ZONGO. Alors, eloignons-nous de nos bassesses et grandissons un peu.



15/01/2009
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